A vau l’eau, c’est le crédo !

par **Admin** Jeu 5 Juin - 20:56

Il n’a échappé à personne que les 2 crédos de l’équipe aux affaires sont les maîtrises du budget et de la dette et bien sûr la gestion fine des coûts. Mais en pratique ?

En pratique et passés les effets d’annonces des premières heures, il n’y a pas de pilote dans l’avion, tout est fait à vau l’eau !

En témoigne cet épisode que peu de gens ont remarqué. D’abord parce qu’il s’est passé lors du dernier conseil municipal et qu’il faut avoir le temps de se déplacer en mairie et ensuite parce que même si la vidéo du conseil est maintenant disponible sur le site, elle n’est pratiquement pas exploitable (elle n’est pas couplée et minutée avec l’ordre du jour et il est extrêmement ardu de retrouver 1 minute sans regarder les 4 heures du film, voir mon article consacré à ce point ICI)

Alors que s’est-il passé ?

La séance est déjà bien avancée et nous arrivons au point 20 (voir ICI), point qui a pour objet la convention de partenariat à mettre en place dans le cadre du salon international du livre de poche.

Un certain nombre de questions sont posées sur l’organisation et les termes du contrat puis la conseillère municipale d’opposition, Pascale Luciani Boyer intervient.

Sa question légitime et faussement naïve demande en vérité combien coûte réellement cette manifestation car plusieurs chiffres sont annoncés et cela lui paraît à peu près aussi clair que le fond de la fosse des Mariannes.

L’attitude du Maire-adjoint à la culture est alors intéressante. Sachant qu’il n’a pas vraiment de réponse chiffrée et que le dossier est sensible, il hésite à intervenir, attend l’accord du Maire puis il prend la parole.

Et surprise ! Il nous explique très clairement qu’en sachant qu’il n’y a pas de comptabilité analytique et que de toute façon, ce n’est pas son service mais l’animation qui est concerné, il ne sait pas combien cela va coûter en précisant néanmoins et sans trembler que «c’est sans doute important»

Il faut quand même l’entendre pour le croire.

Le conseil municipal a donc donné son blanc seing pour que la ville organise une manifestation au coût sans doute important (sic) dans un contexte budgétaire serré sans que l’on sache combien cela va coûter !

A noter quand même que c’est la 6 ème édition et que c’est le même Maire-Adjoint depuis la création de ce salon.

Du coup, sentant que cela fait tache avec l’image toute empreinte de rigueur « barriste » du groupe élu, le Maire qui a du métier, intervient en catastrophe pour dire que le DGS va calculer finement chaque poste puis le coût total et que tous ces beaux chiffres concaténés seront transmis à chaque groupe d’opposition avant le début du salon du livre (J’en prends acte et j’essaierai de glaner ces données)

Pour conclure. Cet épisode ne pourrait être qu’un détail s’il n’était pas mis en perspective avec la mandature précédente. Les mêmes personnes qui sont aujourd’hui aux affaires criaient aux loups pour le manque de transparence des montants annoncés (notamment sur « Rock sur Marne).

Un point à préciser. Cet article qui prend appui sur le salon du livre, n’est en rien un pamphlet contre cette excellente manifestation. Cet article s’érige contre la légèreté qui semble être de mise sur les fonds alloués à chaque manifestation et qui va à l’encontre de l’image donnée par le groupe aux affaires.

Voici maintenant l’extrait du conseil en question ci-dessous :