Saint-Maur et les rythmes scolaires, 1 pas en avant, 2 pas en arrière !
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Saint-Maur et les rythmes scolaires, 1 pas en avant, 2 pas en arrière !
Je ne sais pas si c’est dû à la spécificité géographique de notre ville presqu’insulaire qui confère à ses citoyens et à leur premier magistrat un caractère affirmé et rebelle, mais Saint-Maur a une constante, celle de ne jamais faire comme le commun des mortels !
En témoigne encore le dernier dossier en date, les rythmes scolaires. En effet, à ce jour et en tant que parent d’élève, je ne sais toujours pas à quoi je dois me préparer pour la rentrée. Et qui le sait d’ailleurs ? Qui comprend ce qui se passe ?
Un rapide historique des interventions de notre Député-Maire me font penser qu’il mène bataille (et en première ligne) pour ne pas appliquer la réforme. Je n’approuve pas le principe mais admettons. Il est d’ailleurs cohérent car c’est également un des arguments phare de la campagne (voir ICI). Je pensais que cela était d’ailleurs acté et que la réforme ne s’appliquerait pas. Et bien je ne sais plus car cela se complique…
Après avoir demandé à ce que le conseil municipal du 30 avril le suive sur la piste de la non-application de la réforme via un vœu, on constate qu’en fait, il avait déjà écrit à l’Education Nationale le 24 avril donc avant le conseil pour expliquer sa position ! A quoi donc aurait servi l’éventuel rejet du conseil puisqu’il avait envoyé un courrier avant ?
Les milliers de parents saint-mauriens ont d’ailleurs reçu un courrier début mai, relatif à la position du maire, où, copie des courriers envoyés à l’Education Nationale et au Premier Ministre à l’appui, il réaffirme sa position de ne pas appliquer la réforme.
Alors pourquoi maintenant l’ensemble des conseils d’écoles sont-ils sollicités avant le 6 juin (date butoir pour remettre sa copie à la DASEN) ?
Pourquoi ces conseils doivent-ils se prononcer sur le principe de la demande de dérogation à travers l’activation de l’expérimentation proposée dans le décret Hamon afin de préserver l’offre éducative actuelle déployée gratuitement pour tous les enfants scolarisés en écoles publiques ?
Pourquoi, s’ils répondent favorablement à cette première question, devront-ils choisir une des 2 propositions ci-dessous ?
Proposition 1 : Mise en place des APC (Activités Pédagogiques Complémentaires) le mercredi matin
Proposition 2 : Mise en place d’un samedi matin travaillé sur trois et diminution de la journée scolaire d’un quart d’heure par jour sur la pause méridienne
En résumé…
- Contrairement à ce qui avait été indiqué, la réforme des rythmes scolaires devrait être appliquée et c’est clairement indiqué dans le vote proposé aux conseils d’école (dérogation à travers l’activation de l’expérimentation du « décret Hamon »).
- La consultation des milliers de parents qui avaient rempli un questionnaire et acté pour le mercredi est caduque au mépris de la démocratie locale !
- D’un point de vue financier, il est indiqué que l’offre éducative existante (7 m€) est prise en charge par la ville. Il faut quand même rappeler que cette pseudo prise en charge est en vérité la mutualisation du coût par l’ensemble des contribuables. Cette offre est donc bien payante même si ce n’est pas forcément l’utilisateur qui la paye mais le contribuable ! D’autre part, à aucun moment, il n’est fait référence au financement du nouveau projet et rien n’est d’ailleurs provisionné sur le budget voté le 30 avril !
En un mot, C’est pour moi le premier cafouillage de ce mandat !
En témoigne encore le dernier dossier en date, les rythmes scolaires. En effet, à ce jour et en tant que parent d’élève, je ne sais toujours pas à quoi je dois me préparer pour la rentrée. Et qui le sait d’ailleurs ? Qui comprend ce qui se passe ?
Un rapide historique des interventions de notre Député-Maire me font penser qu’il mène bataille (et en première ligne) pour ne pas appliquer la réforme. Je n’approuve pas le principe mais admettons. Il est d’ailleurs cohérent car c’est également un des arguments phare de la campagne (voir ICI). Je pensais que cela était d’ailleurs acté et que la réforme ne s’appliquerait pas. Et bien je ne sais plus car cela se complique…
Après avoir demandé à ce que le conseil municipal du 30 avril le suive sur la piste de la non-application de la réforme via un vœu, on constate qu’en fait, il avait déjà écrit à l’Education Nationale le 24 avril donc avant le conseil pour expliquer sa position ! A quoi donc aurait servi l’éventuel rejet du conseil puisqu’il avait envoyé un courrier avant ?
Les milliers de parents saint-mauriens ont d’ailleurs reçu un courrier début mai, relatif à la position du maire, où, copie des courriers envoyés à l’Education Nationale et au Premier Ministre à l’appui, il réaffirme sa position de ne pas appliquer la réforme.
Alors pourquoi maintenant l’ensemble des conseils d’écoles sont-ils sollicités avant le 6 juin (date butoir pour remettre sa copie à la DASEN) ?
Pourquoi ces conseils doivent-ils se prononcer sur le principe de la demande de dérogation à travers l’activation de l’expérimentation proposée dans le décret Hamon afin de préserver l’offre éducative actuelle déployée gratuitement pour tous les enfants scolarisés en écoles publiques ?
Pourquoi, s’ils répondent favorablement à cette première question, devront-ils choisir une des 2 propositions ci-dessous ?
Proposition 1 : Mise en place des APC (Activités Pédagogiques Complémentaires) le mercredi matin
Proposition 2 : Mise en place d’un samedi matin travaillé sur trois et diminution de la journée scolaire d’un quart d’heure par jour sur la pause méridienne
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- Contrairement à ce qui avait été indiqué, la réforme des rythmes scolaires devrait être appliquée et c’est clairement indiqué dans le vote proposé aux conseils d’école (dérogation à travers l’activation de l’expérimentation du « décret Hamon »).
- La consultation des milliers de parents qui avaient rempli un questionnaire et acté pour le mercredi est caduque au mépris de la démocratie locale !
- D’un point de vue financier, il est indiqué que l’offre éducative existante (7 m€) est prise en charge par la ville. Il faut quand même rappeler que cette pseudo prise en charge est en vérité la mutualisation du coût par l’ensemble des contribuables. Cette offre est donc bien payante même si ce n’est pas forcément l’utilisateur qui la paye mais le contribuable ! D’autre part, à aucun moment, il n’est fait référence au financement du nouveau projet et rien n’est d’ailleurs provisionné sur le budget voté le 30 avril !
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